Relation amoureuse avec un partenaire dépressif : comment gérer le couple ?

Mis à jour le 19 décembre 2023 par Samy

La dépression est une maladie fréquente qui touche plus de 300 millions de personnes dans le monde. Ses symptômes, comme la tristesse, le manque de motivation, l’irritabilité ou les troubles du sommeil, peuvent avoir un impact majeur sur une relation de couple.

Si votre partenaire souffre de dépression, il est essentiel d’adopter une attitude compréhensive et soutenante pour traverser ensemble cette épreuve. Ce guide vous fournit toutes les clés pour comprendre la dépression de votre moitié, savoir comment réagir face à ses symptômes, préserver votre couple et veiller à votre propre équilibre.

Comprendre les causes et les mécanismes de la dépression

Avant de pouvoir accompagner au mieux votre partenaire dépressif(ve), il est important de bien comprendre les causes et les mécanismes de cette maladie.

Les différents types de dépression

Il existe plusieurs types de troubles dépressifs :

• Le trouble dépressif majeur (également appelé dépression clinique ou caractérisée) est le type le plus courant. Il se manifeste par une humeur triste ou irritable, une perte de plaisir ou d’intérêt dans les activités habituellement appréciées, un sentiment de dévalorisation, des troubles du sommeil et de l’appétit, une fatigue excessive, des pensées négatives, etc. Ces symptômes persistent la majeure partie de la journée, presque tous les jours, pendant au moins 2 semaines.
• Le trouble dysthymique est une forme de dépression moins sévère mais chronique, avec des symptômes qui perdurent pendant au moins 2 ans. Les personnes atteintes ressentent une humeur triste la plupart du temps mais arrivent à fonctionner.
• La dépression bipolaire s’inscrit dans le cadre des troubles de l’humeur bipolaires. Elle alterne des phases de dépression caractérisée et des phases d’excitation anormale (maniaques) au cours desquelles le patient est très actif, optimiste, créatif mais parfois agité et irritable.
• On parle aussi de dépression post-partum lorsqu’elle survient après un accouchement, de dépression saisonnière lorsqu’elle apparaît à une période de l’année, ou encore de dépression atypique quand elle s’accompagne d’une hypersomnie et d’une grande sensibilité au rejet.

Il est donc important de bien identifier le type de dépression de votre partenaire ainsi que ses symptômes spécifiques, afin de savoir à quoi vous attendre et comment réagir au mieux.

Les causes de la dépression

Les causes de la dépression sont multiples :

• Des facteurs héréditaires et génétiques : on observe souvent des antécédents de dépression dans la famille de patients dépressifs.
• Un déséquilibre de neurotransmetteurs cérébraux comme la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine. Certains médicaments antidépresseurs ciblent le taux de ces molécules.
• Des anomalies de la structure et du fonctionnement de certaines zones du cerveau impliquées dans la régulation de l’humeur et des émotions.
• Certaines prédispositions psychologiques : tendance à broyer du noir, faible estime de soi, perfectionnisme excessif…
• Des facteurs environnementaux : événements traumatisants comme un deuil, une agression, des conflits relationnels, le stress, l’isolement social…
• Des troubles physiques et maladies : douleurs chroniques, cancers, diabète, maladies neurodégénératives, troubles du sommeil, sous-alimentation, obésité…
• La prise de certaines substances psychoactives : alcool, drogues…

Chez un même patient dépressif, on retrouve souvent l’influence de plusieurs de ces facteurs.

Il est intéressant de comprendre quels sont les éléments déclencheurs potentiels de la dépression de votre partenaire. Toutefois, gardez à l’esprit que vous n’êtes en aucun cas responsable de son apparition, même si votre relation a pu constituer un facteur de stress.

Les mécanismes biochimiques de la dépression

Au niveau biologique, la dépression résulte d’un déséquilibre de certains neurotransmetteurs (messagers chimiques du cerveau) :

• La sérotonine régule l’humeur, l’appétit et le sommeil. Un taux trop faible peut créer des sentiments dépressifs.
• La noradrénaline et la dopamine interviennent dans la vigilance, la motivation, le plaisir et la récompense. Leur déficit diminue l’envie d’entreprendre des actions.
• Le GABA tempère l’activité neuronale et procure un effet relaxant. Sa carence augmente l’anxiété.

D’autre part, le cortisol (l’hormone du stress) est souvent élevé en cas de dépression, à force d’activer l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien face aux situations stressantes.

Ces perturbations biochimiques entraînent des modifications de l’activité électrique de certaines zones cérébrales impliquées dans la régulation de l’humeur, des émotions et du sommeil. Les antidépresseurs agissent en restaurant progressivement l’équilibre des neurotransmetteurs.

Connaître les substrats biologiques de la dépression peut vous aider à comprendre que votre partenaire ne choisit pas d’être déprimé(e) mais qu’il s’agit du résultat de mécanismes échappant en grande partie à sa volonté.

Accompagner son/sa partenaire dépressif(ve) au quotidien

Surmonter la dépression prend du temps. En tant que partenaire d’une personne dépressive, votre rôle est de l’accompagner au mieux pendant cette période difficile. Voici les attitudes à adopter et les gestes de soutien à mettre en place.

Faire preuve d’écoute et d’empathie

La meilleure chose à faire pour votre partenaire déprimé(e) est de lui offrir une écoute attentive et de faire preuve d’empathie.

• Laissez-le/la exprimer ce qu’il/elle ressent et pense sans le/la couper ni minimiser ses propos.
• Essayez de vous mettre à sa place pour comprendre sa souffrance.
• Formulez des phrases de réconfort : « Je suis désolé(e) que tu ailles si mal en ce moment » ou « Je comprends que tu te sentes triste, c’est normal avec ce que tu traverses ».
• Respectez les silences dont il/elle peut avoir besoin.
• Posez des questions ouvertes pour l’encourager à parler s’il/si elle le souhaite.

Votre partenaire a besoin avant tout de se sentir écouté(e), compris(e) et soutenu(e) affectivement. L’empathie soulage la souffrance psychique.

L’encourager à consulter un professionnel de santé

Bien que votre accompagnement soit précieux, la prise en charge médicale est indispensable pour traiter efficacement un épisode dépressif.

• Conseillez à votre partenaire de consulter son médecin traitant, qui pourra l’orienter vers un psychiatre ou un psychologue.
• Proposez-lui votre aide pour prendre rendez-vous avec un thérapeute et un psychiatre (médecin spécialisé dans le diagnostic et le traitement médicamenteux des troubles psychiques).
• Encouragez-le/la à suivre le traitement qui lui sera prescrit : antidépresseurs, thérapie cognitivo-comportementale, pleine conscience…
• Rappelez-lui ses rendez-vous médicaux pour éviter tout oubli ou renoncement.
• Informez-vous sur les différentes options thérapeutiques disponibles pour pouvoir en discuter avec votre partenaire.

Votre partenaire dépressif(ve) peut manquer de motivation et d’énergie pour consulter de lui/elle-même. Votre aide bienveillante sur ce plan est très précieuse.

Suggérer des activités agréables adaptées

Les personnes dépressives ont tendance à s’isoler socialement et à abandonner leurs activités habituelles. Vous pouvez les encourager doucement à :

• Pratiquer une activité physique en votre compagnie : marche, yoga, danse, natation…
• Sortir prendre l’air ensemble même pour une courte balade.
• Lire, écouter de la musique, regarder des films divertissants…
• Passer du temps avec des amis proches ou des membres de la famille bienveillants.
• Se relaxer par la méditation, le qi gong, le taï chi, des massages…
• Réaliser des activités créatrices : dessin, peinture, couture, chant…

Veillez à toujours formuler vos propositions de manière encouragente et non contraignante. N’insistez jamais pour forcer votre partenaire si aucune envie ne se manifeste.

Attention aux paroles et attitudes culpabilisantes

Evitez certains travers qui risquent d’accentuer le sentiment de culpabilité de votre partenaire et d’aggraver son état dépressif :

• Ne dites pas « Secoue-toi », « Prends sur toi » ou « Souris un peu ».
• N’incriminez pas sa paresse, son manque de volonté ou d’efforts.
• Ne le/la traitez pas de sensible, faible ou fragile.
• Ne lui reprochez pas de vous imposer cette situation.
• N’adoptez pas un ton moralisateur ou condescendant.

Utilisez plutôt un vocabulaire compréhensif et bienveillant.

Aider pour certains aspects pratiques du quotidien

Les tâches de la vie courante peuvent devenir très pénibles quand on est déprimé(e). Vous pouvez décharger votre partenaire de certaines corvées :

• Tâches ménagères : ménage, lessive, courses…
• Démarches administratives : papiers, factures, rendez-vous…
• Garde des enfants pour lui laisser du temps pour se reposer.
• Conduite pour les rendez-vous médicaux.
• Préparation de repas équilibrés.
• Rappel de la prise de médicaments si besoin.

Attention cependant à ne pas nourrir une relation d’assistance qui diminuerait son autonomie. L’aide apportée doit viser à alléger sa charge mentale et non le/la déresponsabiliser.

Encourager les changements positifs

La dépression s’accompagne souvent d’une perception négative de soi-même. Pour restaurer l’estime de soi de votre partenaire, valorisez ses moindres progrès :

• Félicitez-le/la pour chaque petite victoire du quotidien.
• Soulignez ses efforts, aussi minimes soient-ils.
• Remerciez-le/la quand il/elle prend une initiative salutaire.
• Rassurez-le/la sur ses compétences dans les moments de doute.
• Complimentez son apparence s’il/si elle y apporte plus d’attention.

Vos encouragements constituent une puissante source de motivation pour lutter contre l’inertie dépressive, à condition de toujours mettre en valeur les aspects positifs rather que blâmer les manquements.

Instaurer des moments privilégiés en couple

Accordez-vous des temps d’intimité, de complicité et de détente à deux pour entretenir la flamme de votre couple :

• Dîners aux chandelles
• Soirées télé en amoureux
• Promenades main dans la main
• Week-ends cocooning
• Voyage découverte
• Massages sensuels
• Mise en beauté et séance photo
• Danse ou chant à deux

Ces bulles en tête-à-tête renforcent l’amour et la confiance mutuels. Elles constituent un puissant remède contre la déprime.

Dialoguer avec les proches

Expliquez la situation aux proches de votre partenaire (famille, amis) afin qu’ils comprennent son besoin de repos et d’espace. Invitez-les à :

• Lui envoyer des petits mots gentils.
• Lui téléphoner ou passer la voir de temps en temps.
• L’encourager dans ses efforts thérapeutiques.
• Eviter tout jugement ou reproche.
• Repérer d’éventuels signaux d’alarme suicidaire.

Le soutien bienveillant de l’entourage contribue à la guérison tout en prévenant le risque de passage à l’acte.

Consulter en cas d’aggravation

Soyez attentif(ve) à toute aggravation brutale des symptômes de dépression, qui constitue une urgence médicale :

• Intensification de la tristesse et des idées noires
• Pleurs excessifs ou mutisme total
• Propos suicidaires
• Conduites à risque
• Actes d’automutilation
• Refus alimentaire
• Renoncement aux soins
• Isolement social total

Si plusieurs de ces signes surviennent en même temps :

• Appelez immédiatement le médecin traitant ou les urgences psychiatriques.
• Ne laissez jamais votre partenaire seul(e) dans cette situation.
• Accompagnez-le/la à l’hôpital et assistez aux entretiens médicaux.
• Insistez pour obtenir une hospitalisation si le médecin hésite.
• Entourez votre partenaire de votre affection et assurez-le/la de votre soutien.

Votre réactivité et votre fermeté bienveillante peuvent sauver une vie. Sachez déceler à temps une aggravation dangereuse des symptômes.

Faire face aux difficultés spécifiques au sein du couple

Outre les conseils généraux pour accompagner votre partenaire dépressif(ve), certaines difficultés particulières peuvent survenir au sein de votre couple. Voici quelques lignes directrices pour y faire face.

Gérer les sautes d’humeur

Les personnes déprimées sont sujettes à une irritabilité et à des sautes d’humeur fréquentes. Pour y répondre adéquatement :

• Gardez votre calme et ne renchérissez pas si votre partenaire s’énerve après vous.
• Laissez-le/la exprimer sa frustration puis expliquez posément votre ressenti.
• Rappelez-lui avec douceur que la dépression amplifie ses émotions.
• Proposez de faire une pause si la tension monte trop haut.
• Recommencez la discussion quand chacun est apaisé.

Votre partenaire regrette sûrement ses accès de colère passés. Une communication respectueuse permet de désamorcer les conflits.

Faire face au repli sur soi

Votre partenaire dépressif(ve) risque de se renfermer sur lui/elle-même et de vous tenir à l’écart :

• Expliquez-lui avec bienveillance que ce rejet vous attriste.
• Interrogez-le/la sur la raison de ce besoin de solitude.
• Rassurez-le/la sur votre désir de l’aider à aller mieux.
• Proposez des activités pour renouer doucement le contact.
• Suggérez une thérapie de couple si cette distance perdure.

La dépression conduit parfois à fuir les interactions sociales. Une communication empreinte de compréhension et sans reproche aide à renouer le dialogue.

Soutenir son/sa partenaire hospitalisé(e)

Dans les cas graves avec risque suicidaire, une hospitalisation en psychiatrie peut être nécessaire :

• Acceptez cette décision médicale comme le moyen de garantir sa sécurité.
• Expliquez la situation aux proches pour éviter tout jugement.
• Informez son/sa employeur en préservant le secret médical.
• Rendez-lui visite si possible et apportez des effets personnels.
• Ecrivez-lui des petits mots doux et réconfortants.
• Préparez le retour à la maison pour un meilleur rétablissement.

Une hospitalisation est toujours une épreuve. Votre soutien sans faille est primordial(e) pour l’aider à surmonter cette période.

Faire face à une tentative de suicide

Certains épisodes dépressifs sévères conduisent à des pensées suicidaires, voire à des passages à l’acte. Si cela survient :

• Appelez immédiatement les urgences pour secourir la personne.
• Accompagnez-la à l’hôpital en lui parlant avec douceur.
• Expliquez la situation au personnel soignant à son arrivée.
• Assurez-vous qu’elle pourra bénéficier d’une prise en charge psychiatrique.
• Entourez-la de votre affection et assurez-la de votre soutien une fois le danger immédiat écarté.

Une tentative de suicide nécessite une réaction rapide et ferme mais empreinte d’une infinie compassion. Le pronostic vital prime avant la guérison psychique.

Faire face à une baisse de la libido

La dépression s’accompagne souvent d’une perte de désir et de troubles sexuels :

• Rassurez votre partenaire sur le fait que cela ne change rien à l’amour que vous lui portez.
• Privilégiez les marques de tendresse, la sensualité et le bien-être mutuel plutôt que la performance sexuelle.
• Explorez ensemble de nouvelles façons d’être intimes qui demandent moins d’énergie.
• Consultez éventuellement un(e) sexologue ou un(e) thérapeute de couple.

La chute de libido liée à la dépression est transitoire. L’essentiel est de préserver la tendresse et la complicité du couple par d’autres biais.

Renforcer l’unité du couple face à la dépression

Lutter ensemble contre la dépression de l’un(e) des partenaires est l’occasion de resserrer les liens et de consolider votre couple, à condition d’adopter certaines attitudes fondamentales.

Communiquer ouvertement sur la dépression

Le dialogue ouvert sur la maladie et ses conséquences est indispensable :

• Exprimez à votre partenaire vos sentiments, doutes et inquiétudes.
• Interrogez-le/la sur ce qu’il/elle éprouve et dont il/elle aurait besoin.
• Coordinatez-vous sur les besoins et les réponses à apporter.
• Valorisez ses efforts et progrès vers la guérison.

Une communication authentique et aimante dédramatise la dépression et resserre les liens.

Respecter le rythme de l’autre

Soyez attentif(ve) aux capacités fluctuantes de votre partenaire :

• Ne forcez jamais sur son rythme d’activité ou de rémission.
• Planifiez des activités adaptées à son énergie du moment.
• Respectez ses besoins de repos ou de solitude certains jours.
• Félicitez-le/la pour chaque pas en avant, aussi petit soit-il.

Votre compréhension et votre patience sont essentielles pour accompagner son rétablissement sans le/la brusquer.

Renforcer la complicité et la tendresse

Cultivez votre intimité et votre affection mutuelle :

• Multipliez les petites attentions romantiques.
• Rappelez à votre partenaire combien vous l’aimez.
• Accordez-vous des moments de détente rien qu’à deux.
• Remémorez-vous vos meilleurs souvenirs communs.
• Projetez des activités à venir réjouissantes.

Votre amour et votre complicité sont le plus puissant des toniques face à la morosité ambiante.

Renforcer l’entraide et la coopération

La dépression de l’un(e) appelle à plus de solidarité de l’autre :

• Proposez votre aide pour soulager votre partenaire des tâches éprouvantes.
• Distribuez équitablement les rôles en fonction de vos forces respectives.
• Coordonnez vos efforts vers son rétablissement.
• Remerciez-vous mutuellement pour votre soutien complémentaire.

Votre capacité à vous serrer les coudes et à conjuguer vos énergies fait votre force face à l’adversité.

Veiller à votre propre équilibre

Pour accompagner efficacement votre partenaire sans vous épuiser, accordez une attention primordiale à votre propre équilibre.

S’accorder des temps de repos

Prenez soin de vous ménager des plages de récupération :

• Respectez votre besoin de sommeil.
• Accordez-vous des soirées et week-ends privilégiés sans obligations.
• Offrez-vous des moments de détente par la méditation, le yoga, la musique…
• N’hésitez pas à solliciter l’aide de proches pour souffler un peu.

Recharger vos batteries est indispensable pour tenir la distance aux côtés de votre partenaire.

Pratiquer des activités épanouissantes

Continuez à prendre du temps pour vos loisirs favoris :

• Activités sportives
• Sorties culturelles ou ludiques
• Hobbies créatifs ou artistiques
• Lecture, musique, cinéma…
• Moments conviviaux avec des amis

Cultiver des centres d’intérêt qui vous ressourcent est capital pour garder le moral et l’énergie nécessaires.

Exprimer vos émotions à des proches

Confiez vos ressentis à des amis de confiance ou à un thérapeute :

• Partagez vos worries, coups de blues ou coups de sang.
• Extériorisez vos doutes, vos peines et vos frustrations.
• Demandez des encouragements ou des conseils.
• Valorisez leur soutien et leur écoute bienfaisante.

Ventiler votre trop-plein d’émotions préserve votre santé mentale et la qualité de votre couple.

Consulter un professionnel si besoin

N’hésitez pas à :

• Prendre rendez-vous avec un thérapeute pour vous même.
• Entamer une thérapie de couple.
• Intégrer un groupe de soutien ou une association.
• Recourir à une ligne téléphonique d’aide aux proches aidants.

Le recours à une assistance professionnelle extérieure vous aidera à tenir le cap.

En veillant à vos besoins et à votre bien-être avec autant d’attention que vous portez à ceux de votre partenaire, vous gagnerez en sérénité et en efficacité pour l’épauler au mieux dans son combat contre la dépression, sans vous y perdre vous-même.